ENGLISH

FASTLANE CANDIES is back with POLYGENE, a new multifaceted, synthetic and multilingual album.

After a first EP from which the single “Wound Me” was launched at break- neck speed, followed by a tour which took them in particular to Paris and London, the Liège-based group Fastlane Candies recorded the album Telenovelas in 2013. Almost a hundred appearances later (Nuits Botani- que, Les Ardentes, Brussels Summer Festival, and Francofolies, among others), in 2015 the group decided to hang up their guitars and synths to free up time for other projects (Mini Sultan and the publication of two books for Alexis, instrumental electro lo-fi for Laurent) and also for the discovery of new horizons offering a wealth of fresh avenues to explo- re. New tracks emerged little by little, with a different sound; less folk, more synthetic and harsh, yet in no way detracting from the combo's pop DNA.
Now back centre-stage, the Fastlane Candies have just finished Polyge- ne, a new opus packed with synths and drum machines, due to be released by Freaksville Records in February 2019. In order to create it, the band of Liègeois decided to go off-radar for long enough to rediscover their roots, set their house in order and explore new ways of writing.
From preproduction and arrangement through to artistic direction, the group wanted to keep end-to-end control of the process, with the assistance of Maxime Wathieu (The Mash, Turquoise) for the recording at Studio 5 (their home studio, having recorded everything there).
A multilingual album with intersecting influences, Polygene oscillates between cold melancholy and pop exuberance. The more obvious titles, consistent with the earlier singles, stand alongside more elaborate tracks imbued with dark and hypnotic ambiances, on the border between cold wave and psych.
Mastered by Gilles Martin (Farside Studio, Paris), from February 2019 Polygene will take you into the most varied of territories, from beaches of black sand to sunlit glades, alternating melancholic reveries with synthetic pop miniatures.
The two linchpins of the group explain the album's genesis:
"On our first records, we were rather clueless about production, so we naturally decided to ask for help with arrangement and production from experienced collaborators and friends" explains Laurent, the group's composer. This collaborative work bore fruit, giving rise to polished tracks, at the risk, occasionally, of losing the initial intention and moving in unexpected directions. For Polygene, they have gone off on a complete tangent and opted for a kind of self-sufficiency. We wanted the most complete control possible over the process, which meant avoiding outside influences and opinions. We made it a rule not to play demos to anyone as work was ongoing, and in particular to improve our technical production skills... which naturally took a little time."
"We wanted to become more consistent over the long term, to show what we were capable of on a complete album," says Alexis, singer and writer, "so I said to Laurent, 'you take care of the music, send me the instrumentals and I'll look after the lyrics and voice lines'. We exchanged files electronically for a year and a half before deciding that we had enough material to make a record. Those demos were very rough, naturally; we were in a very "coldwave" period. So we decided to go over the tracks again as a group and to evolve them by playing them live together. The others gave us new ideas; Bapt (bass) added to the melodies and Sandra (voice, synths) rewrote the voice lines. All that took quite a long time; we wanted the composition process to be as rich as possible."

FR

FASTLANE CANDIES est de retour avec POLYGENE, un nouvel album protéiforme, synthétique et poly- glotte.

Après un premier EP lancé pied au plancher par le single « Wound me », puis une tournée qui les a notamment conduits à Paris et Londres, les Liégeois de Fastlane Candies ont enregistré en 2013 l’album « Teleno- velas ». Près d’une centaine de dates plus tard (Nuits Botanique, Les Ardentes, Brussels Summer Festival, Francofolies...), le groupe a choisi en 2015 de ranger guitares et synthés le temps de développer d’autres projets (Mini Sultan et l’écriture de 2 livres pour Alexis, l’electro lo-fi instrumentale pour Laurent), le temps aussi de découvrir de nouve- aux horizons, riches en pistes fraiches à explorer. Petit à petit, des morce- aux sont nés, porteurs d’un son différent, moins folk, plus synthétique et âpre, sans rien gâcher de l’ADN pop de la formation.
De retour sur le devant de la scène, les Fastlane Candies viennent de boucler « Polygene », nouvel opus tout en synthés et boîtes à rythmes, qui sort chez Freaksville Records en février 2019. Pour le réaliser, les Liégeois ont choisi de disparaître des radars le temps de remettre la main sur leurs racines, ré-aménager leur tanière, y explorer de nouvelles façons d’écrire.
De la pré-prod à la direction artistique en passant par les arrangements, le groupe a voulu garder le contrôle sur la totalité du processus, épaulé lors de l’enregistrement au Studio 5 (« home sweet home studio » pour eux, qui ont tout enregistré là) par Maxime Wathieu (The Mash, Turquoi- se).
Disque multilingue aux influences croisées, Polygene oscille entre mélancolie froide et exubérance pop. Les titres plus évidents, dans la lignée des singles précédents, côtoient des morceaux plus élaborés, porteurs d’ambiances sombres et hypnotiques, aux confins de la cold wave et du psyché.
Masterisé par Gilles Martin (Farside Studio, Paris), Polygene vous emmènera, dès février 2019, sur les territoires les plus variés, des plages de sable noir aux clairières ensoleillées, alternant rêveries mélancoliques et miniatures pop synthétiques.
Les deux chevilles ouvrières du groupe s’expliquent sur la genèse du disque :
« Sur nos premiers disques, nous étions assez nuls en production, nous avons donc naturellement décidé de nous faire aider dans l’arrangement et la production par des collaborateurs et amis expérimentés » précise Laurent, compositeur du groupe. Ce travail collaboratif a porté ses fruits, donné naissance à des morceaux aboutis, au risque de parfois perdre l’intention de départ et prendre des directions inattendues. Pour Polygene, on a pris complètement la tangente et opté pour une forme d’autarcie. Nous voulions avoir la maîtrise la plus complète possible du processus, ce qui sous-entendait d’éviter les influences et les avis extérieurs. On s’est donné pour mot d’ordre de ne faire écouter les démos à personne en cours de travail, et surtout d’améliorer nos compétences techniques en production... ce qui a forcément pris un peu de temps. »
« On voulait devenir plus cohérents sur le long cours, montrer de quoi on était capables sur un disque entier » raconte Alexis, chanteur et auteur, « donc j’ai dit à Laurent : ‘occupe-toi de la musique de ton côté, envoie-moi des instrus et moi je me chargerai des paroles et des lignes de voix'. On s’est échangé des fichiers à distance pendant un an et demi avant de se dire qu’on avait la matière suffisante pour faire un disque. Ces démos étaient très rêches évidemment, on était dans une période très « cold wave ». On a donc décidé de repasser les morceaux dans les mains du groupe et de les faire évoluer en les jouant live ensemble. Les autres nous ont donné de nouvelles idées, Bapt (basse) a enrichi des mélodies, Sandra (voix, synthés) a réécrit des lignes de voix. Tout ça a pris pas mal de temps, on voulait que le processus de composition soit le plus riche possible ».